Au Mexique, un bon journaliste est un journaliste mort…
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Malgré un nombre record d’agressions contre les journalistes, les autorités trainent les pieds pour mettre en place un vrai mécanisme de protection. Pourtant, la situation d’impunité quasi-totale – 98% des violations de la liberté de la presse restent impunies – l’exige de toute urgence.
Les années passent, les morts s’accumulent. Avec 73 journalistes tués depuis 2000 selon Reporters Sans frontières (68 selon la Commission nationale des droits humains du Mexique), 13 disparus depuis 2005 et 22 attaques contre des rédactions depuis 2005, le Mexique a gagné la triste palme du pays le plus dangereux du continent américain pour le journalisme. Régulièrement, la disparition d’un reporter, l’assassinat d’un rédacteur en chef ou une attaque à la grenade contre une rédaction se rappelle à l’opinion...