Un continent orphelin
Les réactions ont été immédiates. Peu après l'annonce de la mort du président socialiste qui a succombé à un cancer à 16 h 25 (heure vénézuélienne), les déclarations des chefs d'État sud-américains se sont enchaînées. Evo Morales, un de ses plus fidèles alliés et amis, avait du mal à retenir son émotion : « blessé », la larme à l'œil, il évoquait, entouré de son cabinet ministériel, la mémoire de « (son) frère solidaire, (son) camarade révolutionnaire latino-américain qui a lutté pour la “grande patrie”, comme l'a fait Simon Bolivar, qui a donné toute sa vie pour la libération du peuple vénézuélien».