Le Chili a élu le 17 janvier un président de droite, Sebastián Piñera, après 20 ans de pouvoir de centre-gauche. Une déception de plus pour les militants de la dépénalisation de l’avortement. Parmi eux, des féministes catholiques qui luttent contre le puissant lobby d’une Église conservatrice.

Les féministes en ont rêvé, Michelle Bachelet ne l’a pas fait. Après quatre ans à la tête de l’État chilien, la « Presidenta », à qui la Constitution interdisait de se présenter une deu­xième fois consécutive, cèdera le 11 mars prochain son fauteuil au candidat victorieux de la droite, Sebastián Piñera, le « Berlusconi chilien », élu le 17 janvier 2010. Derrière elle, Michelle Bachelet laisse un bilan social plutôt flatteur, approuvé par près de 80 % de la population. Mais pas par les militants des droits des femmes, qui avaient tant misé sur cette femme progressiste, médecin, laïque, au sein d’une société qu’ils jugent « profondément machiste ». Cruelle désillusion donc…

La suite dans Témoignage chrétien du 04 février 2010